L’honneur d’Israël Gow
Devant ce mystère, le père Brown lui-même perdra un peu la tête !
Auteur : Gilbert Keith Chesterton
Nombre de pages : 50 pages
Dimensions : 120x190 mm
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8637914775883
Le texte "L’honneur d’Israël Gow"
Le texte
Quelque part en Écosse, le sinistre château de Glengyle sert de décor à un mystère des plus étranges. Le comte de Glengyle, dernier descendant d'une redoutable lignée, s'est retiré dans la vieille bâtisse il y a bien longtemps, et à l'exception de son unique et fidèle serviteur, Israël Gow, que l'on dit sourd et idiot, personne ne l'a revu. Or, le comte est décédé, et son mutique domestique s'est empressé de fermer son cercueil et de l'enterrer.
Le dernier des Ogilvies vivaitil vraiment au château ? Israël Gow ne l'a-t-il pas aidé à disparaître ? L'inspecteur Craven de Scotland Yard, ainsi que Flambeau, qui mènent l'enquête, sont perplexes : ils ont découvert au château une collection bizarre d'objets hétéroclites : mécanismes d'horlogerie brisés, pierres précieuses dispersées comme de vulgaires cailloux, bougies sans candélabres, petits tas de tabac à priser sur tout le mobilier…
Il faudra décidément, encore une fois, faire appel à la sagacité du père Brown pour percer le mystère du destin du dernier comte de Glengyle !
L'auteur
Gilbert Keith Chesterton (1874-1936) est une figure majeure de la littérature anglaise, auteur d'une oeuvre prolifique d'essayiste, de polémiste, de biographe, et de romancier. Nul mieux que lui sut marier le paradoxe et l'art du contrepied. Il fut, dès 1901, l'un des premiers théoriciens du roman policier avec un article demeuré célèbre, A Defense of Detective Sories. Il fut en 1928 le premier président du Detective Club, association regroupant des écrivains de romans policiers (dont A. Christie, la baronne Orczy, D. Sayers, J.D. Carr...). Chesterton parlait souvent de luimême comme d'un chrétien « orthodoxe » ; il se convertit au catholicisme. George Bernard Shaw, son « adversaire et ami », dit de lui dans Time : « C'était un homme d'un génie colossal.