Pour moi, vivre c'est le Christ et mourir m'est un gain (tome 2)

Commentaire des 14 lettres du premier penseur du mouvement chrétien (tome2 : Romains, Philippiens, Philémon, Colossiens, Éphésiens)

Auteur Auteur : Père Benoît Standaert
Nombre de pages Nombre de pages : 359 pages
Dimensions Dimensions : 130 x 210 mm


Ref boutique : 8637895704907

20,00 € TTC
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Ref : SLPl580
ISBN : 9782364527515
Disponibilité : En stock

    Le texte "Pour moi, vivre c'est le Christ et mourir m'est un gain (tome 2)"


    Le texte
    Le premier volume présente tout d’abord, dans l’introduction, l’enjeu de ce commentaire de tout le corpus des quatorze lettres pauliniennes. Celles-ci forment ensemble un tout organique, réalisé par une équipe ou deux de rédacteurs-éditeurs. Une partie, la plus grande, est faite de lettres authentiques. Au moins sept peuvent être identifiées comme telles (Romains, 1 et 2 Corinthiens, Galates, Philippiens, 1 Thessaloniciens, Philémon). Toutefois mêmes ces lettres authentiques ont subi un travail d’édition. Les éditeurs ont fait des choix, parfois écarté des lettres entières, parfois introduit un fragment provenant d’une autre lettre ou même d’un auteur différent de Paul. Après les lettres authentiques, voilà que certains disciples de Paul ont estimé utile et nécessaire d’imiter l’apôtre et de poursuivre un enseignement qui se réclame de lui, même après sa mort. On laisse Paul ainsi préciser la manière de faire dans des contextes nouveaux, postérieurs à la toute première génération. C’est ainsi que sont nées notamment les trois lettres dites Pastorales (Tite, 1 et 2 Timothée). Même Éphésiens suppose une réflexion originale par rapport au Paul de l’histoire sur l’Église comme corps du Christ dans le cosmos. Tout s’est fait en moins de trois générations car à Rome, vers l’an 95, un auteur comme Clément de Rome, en rédigeant sa première Lettre aux Corinthiens, est témoin de l’existence de l’entièreté du corpus paulinien.
    On aborde ensuite cinq lettres qui forment les premières lettres écrites par l’apôtre pour des communautés en Macédoine, en Galatie et en Achaïe, c’est-à-dire la Grèce. L’apôtre ne se contentait pas de fonder des communautés, il les visitait personnellement ou par le biais d’émissaires réguliers, et il envoyait des lettres qui complétaient le premier enseignement. Plus d’une fois il tenait à armer ses communautés par des documents de poids qu’ils pouvaient donner à entendre à ceux qui de l’extérieur venaient jeter le trouble avec des doctrines éloignées de l’Évangile reçu lors de la fondation. Paul s’adapte à chaque contexte et donne à réfléchir pour tout choix de vie individuel et communautaire.
    L'auteur
    P. Benoît Standaert est moine bénédictin du monastère de Saint6André à Bruges, entré en 1964. Après des études à Anvers, Rome, Jérusalem et Nimègue en philosophie, philologie classique, théologie et spécialisation biblique, il a enseigné l’Écriture sainte et la Christologie à l’Institut international Gaudium et Spes, au monastère de Bruges, donné des cours sur le Nouveau Testament à Rome (Saint Anselme) et à Bangalore (Sint Peter’s Seminary), et en France au STIM (formation théologique pour moines et moniales). Il a dirigé la revue de spiritualité Heiliging (« Sanctifier ») de 1978 à 2006. Il est engagé depuis plus de vingt6cinq ans dans le dialogue interreligieux monastique (DIMMID).
    Il a vécu sept ans en ermite près de
    Malmedy (Belgique) et mène pour l’instant encore une vie semiérémitique à Clerlande (Ottignies). Formé à l’analyse rhétorique ancienne et bon connaisseur de l’histoire de la spiritualité, il est l’auteur de plusieurs commentaires bibliques et d’ouvrages de spiritualité, composés en néerlandais et en français, et traduits en italien, hongrois, polonais, angloaméricain et espagnol.